Dans cette série, Jean-Pierre nous permet de découvrir ou de redécouvrir les oiseaux qui nous entourent.
Oiseau dérive du bas latin aucellus, qui est une forme syncopée de avicellus, diminutif de avis Par oiseau, on entend habituellement l'ensemble des espèces existantes possédant des plumes, mais aussi bon nombre d'espèces disparues ancêtres ou apparentées aux espèces actuelles, qui sont regroupées dans la sous-classe des Neornithes.
Le petit de l'oiseau porte le nom d'oisillon ou de poussin. Le jeune oiseau est qualifié de juvénile ou d'immature.
Plusieurs espèces d'oiseaux comportent le terme oiseau dans un de leur nom vernaculaire comme l'oiseau-palmiste, les oiseaux-lyres ou ménures, oiseaux-mouches, oiseau du paradis, oiseaux-éléphants ou æpyornis, oiseaux des îles ou paradisier, l'oiseau royal décrit par Buffon…, mais certaines espèces le sont plus génériquement comme l'appellation « oiseaux des tempêtes » qui désignent les Hydrobatidae
Contrairement à la plupart des autres animaux, chacune des espèces d'oiseaux dispose d'un nom français normalisé unique attribué par la CINFO.
On regroupe également les oiseaux en fonction de leur habitat, comme les oiseaux marins ou de la géographie, ou des biomes (oiseaux tropicaux), s'ils migrent ou s'ils sont sédentaires. Ainsi on parle d'oiseaux aquatiques, marins, terrestres ; oiseaux migrateurs, de passage, voyageurs, nicheurs ; oiseaux coureurs, grimpeurs, plongeurs, sauteurs ; oiseaux de proie ; oiseaux diurnes, nocturnes.
Pour ceux qui veulent enrichir leurs connaissances rendez-vous sur ce site.
Description de la famille :
Le mot faucon vient du latin Falco qui signifie faucon, lui même dérive du mot falx qui signifie "faux", par allusion à la forme des ailes en forme de
lame de faux.
Identification :
Le bec du Faucon crécerelle est court et recourbé dès la base. Parfois appelé
Émouchet ou Mouquet dans nos campagnes, la crécerelle comme le nomme les ornithologues doit son nom à son cri aigu. Tinnunculus vient du latintinnio et
signifie "tinter, rendre un son clair".
Le faucon crécerelle mâle a la tête, la nuque et les côtés du cou gris bleuté. La cire et le cercle oculaire sont jaune-citron. Comme les
autres faucons, il a une moustache noire. Le bec est gris foncé. Les pattes et les doigts sont jaunes.
La femelle a la tête et la nuque châtain clair, rayées de brun foncé. La moustache est moins nette que chez le mâle. Elle est plus grande que
le mâle.
Le Pic noir
C'est le plus grand pic (46 cm). Aisément reconnaissable par sa couleur entièrement noire, avec une calotte rouge vif s'étendant du
front jusqu'à l'arrière de la nuque.
La langue des pics est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée
de petits crochets. Elle peut être projetée loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en avant et
deux en arrière, ils leur permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appui sur les plumes de la queue, excessivement robustes.
Nidification : Solitaires le reste de l'année, les pics noirs commencent à parader en janvier. Ils s'attirent mutuellement
par des cris de contact doux, mais aussi en donnant une série très rapide de coups de bec sur le tronc sec, produisant ainsi un tambourinage très sonore. Lorsque la
rencontre
a eu lieu, le couple parade de concert, balançant la tête et décrivant
des cercles, le bec à l'unisson. Finalement, le mâle conduit la femelle jusqu'au site qu'il a choisi pour nicher. Le nid est creusé dans le tronc d'un arbre sain ou malade. Il s'agit en
général d'une grande ouverture ovale, pratiquée à une hauteur variant entre 4 et 15 mètres, ce qui met les petits à l'abri des prédateurs terrestres. Le mâle est monogame. La ponte de 3 à 5 oeufs
a lieu en avril. L'incubation dure de 12 à 14 jours. L'envol est précoce et peut se produire dès le vingt-septième jour.
Régime : Il est à la fois végétarien et insectivore. Il se nourrit principalement de fourmis et
d'insectes xylophages qu'il prélève en effectuant des perforations dans l'écorce grâce à son bec acéré. Dans certaines régions, son régime alimentaire comporte près de 99% de
fourmis. Ailleurs, les larves de coléoptères sont consommées en grand nombre, de même que les chenilles de papillons et les asticots de mouches. Ses sites de nourrissage
privilégiés sont les arbres morts ou dépérissants, les souches gisant à terre sur un lit de feuilles mortes. En hiver, ce grand myrmécophage effectue des prélèvements importants dans la
fourmilières mais il extirpe également parfois de leur ruche les abeilles en hibernation. A l'occasion, il mange des fruits, des baies et même des oeufs d'autres oiseaux. Il mange aussi des
oisillons.
Localement appelé oiseau de pluie, ou encore pleupleu, le pic vert est de la grosseur d'un geai, il a un plumage vert et jaune.
Les plumes de la tête forment une sorte de béret d'un rouge éclatant. Chez le mâle, de chaque côté du bec, une tache rouge encadrée de noir dessine une moustache. Celle-ci est
entièrement noire chez la femelle. Les jeunes sont colorés a peu près comme les adultes, mais le plumage est fortement tacheté et barré.
La langue des pics est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée
de petits crochets. Elle peut-être projetée loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en
avant et deux en arrière, ils leurs permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appui sur les plumes de la queue, excessivement robustes.
La mésange bleue se distingue par sa large calotte bleue. Une ligne bleue foncée traverse sa face blanche du bec à la nuque.
Ses ailes et sa queue sont bleues. Le reste du dessus est brun verdâtre. Le dessous est jaune uniforme avec une bande médiane grise longitudinale peu marquée. Les deux sexes diffèrent
uniquement par les couleurs moins vives et les dessins moins marqués du plumage de la femelle, notamment sur le front et les couvertures alaires.
Le bec est conique, petit et pointu, de couleur bleu-gris. Les yeux sont noirs. Les pattes et les doigts sont
bleus.
Le juvénile a les joues jaune pâle, et un plumage plus jaune mais plus terne que l'adulte.
Les couvertures alaires sont plus vertes et la calotte d'un bleu plus terne.
La mésange bleue se reproduit d'avril à juillet. Le nid est placé dans un trou d'arbre, une cavité de mur ou dans un nichoir. Il est bâti avec de la mousse, sa coupe est garnie de laine. La ponte est constituée de 9 à 13 oeufs dont l'incubation n'excède pas 15 jours. Seule la femelle couve et le mâle s'occupe du ravitaillement de la famille. L'envol des jeunes s'effectue à 19-20 jours mais l'émancipation totale n'intervient qu'au bout de 4 semaines. Certains couples font une seconde ponte régulière en juin.
En hiver, les mésanges bleues chassent sans discontinuer les oeufs et les larves d'insectes (coléoptères, chenilles, mouches, punaises,
pucerons) qu'elle complètent avec des graines d'oléagineux. Elles ont une façon particulière de prélever leur nourriture. Elles se laissent pendre à l'extrémité d'une brindille au sommet d'un
arbre, souvent la tête en bas, et débarrassent la végétation des insectes parasites(surtout
oeufs et larves). Lorsqu'elles en ont terminé avec une brindille, elles
s'installent sur la suivante avec des mouvements de balancier caractéristiques, et poursuivent leur œuvre utile. Les mésanges bleues sont des collaboratrices de premier rang pour les
arboriculteurs et les sylviculteurs. Au printemps et en été, la mésange bleue examine parfois les chatons des saules, les fleurs de groseilliers à maquereau et ordinaire, et
d'autres espèces dont elle apprécie le nectar. Elle peut causer des dégâts aux bourgeons et aux fruits mûrs, mais cela est largement compensé par sa consommation
d'insectes.
La mésange
charbonnière, la mésange nonnette et la mésange bleue peuvent cohabiter dans la même forêt. Afin
d'éviter la concurrence, chaque espèce cherche dans des endroits différents : la charbonnière dans la partie inférieure des arbres, la nonnette parmi les branches médianes et la mésange
bleue dans la cime des arbres et à l'extrémité des branches.
Le troglodyte mignon mesure à peu près dix centimètres. Mâles, femelles et juvéniles ne peuvent être distingués. Son corps rond est vêtu d'un plumage brunâtre et légèrement barré. Il a en outre un bec mince et très pointu. Ce petit oiseau est surmonté d'une petite queue, presque toujours dressée verticalement. De plus, il fait partie des oiseaux les plus petits d'Europe après le roitelet. Son vol est rectiligne sur de courtes distances.
La Tourterelle des bois est le columbidé le plus svelte et élancé d’Europe. Son manteau est uniforme comme chez la Tourterelle turque mais écaillé apparaissant tacheté de noir. Le cou est marqué de griffes noires, la poitrine est délicatement rosé. Terminée par une barre blanche, la queue noire et bien soulignée en vol par la blancheur des sous-caudales. Son vol est rapide, brusque au décollage et apparaît comme saccadé.
Avec ses 35 cm de long (env.), le moyen-duc est légèrement plus petit et plus menu que la Chouette hulotte. Sa tête est surmontée de deux grandes aigrettes souvent dressées : on dit qu'il 'fronce les sourcils'. Et d'ailleurs, elles sont couchées quand le hibou est serein. Ses yeux jaune-orangé sont au centre d'un disque facial arrondi beige/roux. Il a une longueur de 34-35 cm, un poids de 250 gpour les mâles ou de 300 g les femelles. Son envergure est de 85 à 90 cm