Les libellules sont des insectes de l'ordre des odonates. Tout le monde les connaît, mais pas forcément dans le détail. Les libellules sont caractérisées
par leur grande taille et c'est sans doute cette caractéristique qui leur a donné leur notoriété. Elles mesurent jusqu'à 110 mm d'envergure, mais on a retrouvé des spécimens fossiles ayant une
envergure de 700 mm.
Il existe deux sous-ordre :
Les zygoptères ont les ailes identiques et repliées verticalement sur le dessus du
corps. Se sont en général les moins bons voiliers. Les anisoptères ont les ailes écartées au repos. Ce sont les meilleurs
voiliers. Ces ailes leur permettent de voler sur place, et de donner des accélérations fulgurantes.
De redoutables prédateurs.
Toutes les espèces de libellules ne vivent pas autours des mares, mais sont complètement dépendante de l'eau. Certaines espèces préfèrent les rivières, d'autres les lacs, d'autres les mares. L'eau a la faculté d'attirer un grand nombre d'insectes. Les libellules capturent et mangent en vol leurs proies : moustiques, mouches... Les libellules passent de longues heures à chasser. Elles s'arrête parfois pour du surplace, ce qui leur permet de repérer les proies avant de fondre sur elles. Les libellules sont tellement voraces que beaucoup de pêcheurs se font attaquer leurs appât quand il est en l'air. Ils "pêchent" une libellule en quelque sorte. Les prédateurs sont des éléments indispensables d'un écosystème. On pourrait se dire que sans eux, les autres populations animales seraient observées en plus grande quantité. Cette théorie est fausse pour de nombreuses raisons. Les prédateurs participent, à la bonne santé de l'écosystème, en adaptant leur proie aux quantités disponibles. Cela signifie que, si les vers de vase sont en quantité très importante par rapport aux alvins, les larves de libellules vont d'abord s'attaquer à cette population. Cela va avoir pour effet de réguler les populations et de limiter les déséquilibres des écosystèmes. Cette loi peut paraître cruelle mais permet de limiter les fluctuations de population en limitant l'impact des épidémies. La libellule, en tant que super prédateur au niveau des insectes, a donc un impact positif sur ces populations.
Le retour des demoiselles...