Nos amis Suménois nous attendaient cette année dans les Cévennes.
De nouveau, l'accueil était chaleureux et le programme bien rempli.
Vendredi 31 août pot d'accueil au Diguedan autour d'un apéritif dînatoire après les discours d'usage. Moment privilègié pour les retrouvailles et échanges de nouvelles .
De Sumène à Ganges par la voie verte
Samedi 1er septembre rien de plus tonique qu'une balade sur la voie verte avec ses cinq tunnels et quatre viaducs. Jean-Pierre en guide avisé nous a apporté beaucoup d'explications sur le tracé et son environnement
A partir de 17h00, une très originale promenade dans les rues de Sumène avec des aubades de la chorale "Lo Cocut" . Egalement un agréable moyen de visiter et de mieux comprendre la vie de cette bourgade. Thierry l'ancien boulanger a lui aussi été un guide très pertinent.
Nom d'oiseau
Avec leurs bérets, on les croirait descendus du Larzac. En fait, ils viennent de partout et de tous les horizons. Leur mission : donner des frissons en version occitane. Depuis 24 ans, ils donnent de la voix dans la plus grande tolérance. Ici, on accepte 40% de fausses notes.
Ils s'appellent Lo Cocut...un air d'adultère? Que nenni...en occitan, Lo Cocut est un nom d'oiseau.
« L’idée est de faire partager cette langue que tout le monde pense totalement morte avec des gens qui n’en ont peut-être jamais entendu parler mais qui en la chantant, se rendent compte qu’elle représente un certain nombre de richesses qui valent la peine d’être connues, qui valent la peine d’être chantées », explique Philippe Martel, un des choristes.
Les 22 choristes connaissent plus de 200 chansons traditionnelles parfois très locales. Comme la Festa dé l'Issanka, hommage à une fête sétoise.
Fin de la balade musicale au Diguedan autour d'un verre de cidre