Dimanche 3 décembre nous suivons Josette et Claude à Larmor-Plage le long du littoral et autour de l'étang de Kerguélen. Un temps idéal pour cette balade iodée entre terre et mer .
Les couleurs du ciel...!
L’étang de Kerguélen fut creusé à la fin du XIXe siècle pour extraire du kaolin destiné à la fabrication du papier. Il accueille aujourd’hui flore et faune originales. Les roseaux, coupés jadis dans le marais, servaient à couvrir les chaumières du pays. Fixé par poignées à un clayage de baguettes de châtaignier, le chaume était maintenu à l’aide de liens d’osier. Chaque rangée se chevauchait. Pour compléter le travail, le chaumier enfonçait dans le treillis végétal d’autres poignées de roseaux à l’aide d’une petite fourche. La couverture était ensuite égalisée à la faucille puis lissée avec du cuir monté sur un plateau de bois. De nos jours, un chaumier faucarde toujours en fin d'été les phragmites de Kerguélen. Afin de construire la base sous marine de Lorient, d’importantes quantités de sable ont été prélevées sur le site durant la seconde guerre mondiale. Cette intense activité provoqua de grands déséquilibres sur le milieu dunaire. Aujourd’hui encore, la dune blanche, affaiblie par des années d’extraction, a du mal à se reconstituer.
Devant un arbre chargé de gui, Claude nous a donné de très intéressantes explications sur cette plante.
C'est une plante épiphitoïde hémiparasite, qui ne prélève presque que de la sève brute (eau et sels minéraux) puisque grâce à ses chloroplastes, elle est capable d'assimilation chlorophyllienne y compris en hiver. En principe, le gui n'attaque pas les cellules de l'arbre parasité, il ne décompose pas le bois mais il en diminue la qualité.
C'était notre dernière randonnée en 2017. Après de bonnes fêtes souhaitées à toutes et tous nous repartirons de plus belle en janvier 2018