Dimanche 5 novembre pas vraiment une belle météo pour aller se promener. Nous sommes quand même 18 à se dire qu'un bon bol d'air ne peut pas nous faire de mal... et finalement nous sommes motivés pour suivre Dominique sur un beau circuit aux environs du château de Kerguéhennec
On a trouvé à Bignan en 1906 des vestiges d'habitats de l'âge du fer et en particulier de l'époque acheuléenne.
Bignan fut un centre très actif de chouannerie à partir de 1794 par l'action de Pierre Guillemot, dit « le roi de Bignan », lieutenant de Georges Cadoudal.
Le château de Kerguéhennec, parfois surnommé le « Versailles breton », servit d'entrepôt aux chouans pour soustraire les récoltes à la loi de réquisition des grains appliquée par l'administration républicaine.
Le château de Kerguéhennec, surnommé le Versailles breton, est un château du xviiie siècle situé à Bignan(Morbihan). Il abrite aujourd'hui un centre d'art contemporain et un centre culturel de rencontre. Ce château fait l’objet d’un classement et d'une inscription au titre des monuments historiques depuis octobre 1988
Situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Vannes, en direction de Pontivy, le château de Kerguéhennec a été construit en 1710 par l'architecte Olivier Delourme pour deux riches financiers suisses originaires de Saint-Gall mais installés à Paris, les frères Hogguer, actionnaires de la Compagnie des Indes.
En 1732, le domaine, est acquis comme terre de rapport agricole et forestier par Guy-Auguste de Rohan (1683-1760), comte de Chabot, célèbre pour avoir fait enfermer Voltaire, qui n'y réside pas. Son fils, Louis-Antoine de Rohan-Chabot (1733-1807), duc de Rohan, doit s'en séparer peu après la Révolution française. Le domaine est acquis en 1802 par le vicomte de Janzé puis, en 1872, par le comte Paul-Henri Lanjuinais, député puis président du conseil général du Morbihan, qui le rachète à son cousin Louis Albert Henri de Janzé (petit-fils du vicomte) et le fait alors somptueusement restaurer par l'architecte parisien Ernest Trilhe.
C'est également le comte Lanjuinais qui fait aménager, en 1872, le parc de 170 hectares par le paysagiste suisseDenis Bühler, auteur en 1854, avec son frère Eugène, du parc de la Tête d'or à Lyon. Les abords du château sont traités à la française, tandis que le nord du domaine est aménagé dans le genre anglais. Il abrite également un arboretum.
Le domaine passera ensuite par héritage à Marie Louise Marguerite Lanjuinais, fille de Paul Henri Lanjuinais et épouse d'Arthur Espivent de La Villeboisnet. Enfin, la fille aînée de ces derniers, Elisabeth Anne Marie Espivent de la Villesboisnet, devenue comtesse Pierre d'Humières en 1933, qui en héritera elle-même par sortie d'indivision le 12 juillet 1943. C'est elle qui le 19 janvier 1972 vendra le Château et le domaine de Kerguéhennec au département du Morbihan.
Le domaine est la propriété du département du Morbihan. En 1986, un jardin de sculptures en plein air a été aménagé dans le parc à l'initiative de la direction régionale des Affaires culturelles et du fonds régional d'art contemporain. Il présente une trentaine de sculptures contemporaines, notamment de Richard Long, Giuseppe Penone, Toni Grand et Dan Graham. Jean-Pierre Raynaud présente mille pots rouges dans l'ancienne serre. Marta Pan propose un parcours d'eau. Malachi Farrell a créé un bouillonnement permanent sur le lac, originellement conçu comme un miroir d'eau.
En 1988, un centre d'art contemporain a été installé dans les dépendances du château. Devenue annuelle, la programmation investit désormais le premier étage du château lui-même.
Le domaine abrite également un centre culturel de rencontre qui accueille en résidence des musiciens et des compositeurs. Il a été dirigé de 1992 à 1999 par Denys Zacharopoulos, de 2000 à 2010 par Frédéric Paul.
La propriété agricole, d’une superficie de 175 hectares, est désormais exploitée par la Chambre d’agriculture du Morbihan.
Depuis 2010, le domaine présente une exposition permanente consacrée à Pierre Tal-Coat.
Près de 60 000 visiteurs ont été accueillis au domaine en 2015.
Le pire moment de la balade... une belle ondée bien de chez nous
Le groupe dans un environnement bien coloré!
Café, thé ,pâtisseries étaient les bienvenus vu les conditions
Le chanoine Tanguy était quistinicois. En bas à droite de la photo le presbytère tel qu'il était avant 1966
Merci à Dominique et Gilbert pour cette sortie. Prochain rendez-vous le 3 décembre avec Josette et Claude du côté de Lomener