Randonnée à Guern
Dimanche 3 février Alain et Béatrice ont prévu une belle balade du côté de Corn er Pont en Guern le long de la vallée de la Sarre.Ciel gris mais conditions agréables malgré tout pour profiter de superbes paysages sur ce circuit des moulins.
Guern vient de « Gwern « (aulne), qui fait référence à une zone marécageuse. La paroisse de Guern englobait autrefois la trève de Le Sourn (anciennement nommée Saint-Michel), et de Locmeltro. Il faut y rattacher aussi les territoires des anciennes trèves de Pontivy (à savoir Stival et Tréleau) ainsi que Malguénac. Guern est mentionné dès 1125 dans les archives de Rohan. Guern, qui faisait autrefois partie du doyenné de Kemenet-Guégant, est érigé en commune en 1790. En 1790, la commune de Guern fait partie du canton de Melrand, et, en 1801, elle est rattachée au canton de Pontivy. On rencontre les appellations suivantes : Guerne (en 1464, en 1477, en 1481), Guern (en 1417, en 1536). Note : Le bourg de Guern, à 12 kilomètres de Pontivy et à 62 de Vannes, est le chef-lieu d'nne paroisse, limitée au nord par Séglien et Malguénac, au sud par Bieuzy et Melrand, à l'ouest par Bubry et Locmalo. Sa forme allongée a nécessité de bonne heure l'établissement de deux trêves, l'une à l'extrémité orientale, sous le nom de Saint-Michel, l'autre à l'extrémité occidentale, sous le nom de Saint-Meldéoc ou Loc-Meltro. Il est très possible que la paroisse de Bieuzy ait été formée en partie à ses dépens. Sa superficie est de 5286 hectares, dont la moitié environ est sous culture, le reste se partageant entre landes, prairies, bois, etc. Les terres sont fertiles en grains et en fruits ; elles sont arrosées par plusieurs ruisseaux, qui coulent vers le midi, et qui indiquent par là même la pente générale du sol. Depuis l'érection du Sourn en succursale et en commune, sa surface n'est plus que de 4714 hectares, et sa population de 2766 habitants en 1891. Le mot Guern, comme on l'a déjà vu dans l'article précédent, est breton et signifie Aunaie, et, par extension, terrain humide. Les Celtes ont laissé sur ce territoire quelques traces de leur séjour : M. l'abbé Mahé mentionne un menhir de 4 mètres de hauteur, près de Kervail. Une voie romaine, venant de Carhaix, traverse ce pays, en passant près des villages de Talhoet, de Botraden, Questiave et Montguern. Il est probable que des camps de la même époque protégeaient le parcours de la voie. En 1125, Alain Ier, vicomte de Rohan et de Castel-Noec, en fondant le bourg de Castennec et le prieuré de la Coarde, donna aux moines de Saint-Sauveur de Redon « une place pour établir une maison et un jardin devant l'église de Saint-Pierre de Guern, et le quart des dîmes, des offrandes, des prémices, des sépultures et de tous les autres revenus paroissiaux ». Ce qui fut confirmé par Morvan, évêque de Vannes, avec le consentement de l'archidiacre Raoul et des chanoines de la cathédrale ; le prélat ajouta, pour sa part, le droit, pour l'abbé et les moines, de présenter le titulaire de la paroisse (Cartulaire de Redon, p. 350). Cet état de choses ne dura pas très longtemps : l'abbaye perdit ses revenus en Guern, et la paroisse revint au droit commun, c'est-à-dire à la collation libre. Plus tard, au XIVème ou XVème siècle, les dîmes de la paroisse furent unies aux deux archi-prêtrises de la cathédrale, et le recteur fut réduit à une portion fixe, qui ne dépassait pas le tiers du revenu. Cette dîme était affermée 600 livres en 1636, et 900 en 1730. Le recteur ayant renoncé, en 1768, à sa part de dîme, pour recevoir une pension fixe de 500 livres, la ferme totale des dîmes monta immédiatement à 2,460 livres. Bientôt les pensions aussi furent élevées, et, en 1790, le Chapitre payait, pour les archiprêtres : 700 livres au recteur de Guern, 350 livres au vicaire du bourg, et 200 à celui de Saint-Michel ; il lui restait moins de 1200 livres à partager entre les archiprêtres (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
Et comme d'habitude la pause goûter!
Prochaine sortie le 3 mars au Bono