Température estivale pour une randonnée sur la commune de Sainte Hélène
En apéro un bon rosé bien frais dans un cadre super (qui inspire plus la farniente que la rando) et le pique-nique qui s'impose avant de prendre le départ.
Vos g...les mouettes!
J'ai une drôle d'impression!
Au Haut Moyen Âge, un groupe d'hameaux occupe l'actuel territoire de la commune de Sainte Hélène. Ces hameaux sont sous la juridiction de la paroisse de
Locoal.
En 1037, les Scandinaves ravagent la région. L'un d'entre eux, Gurki, reste à Locoal après s'être converti au christianisme et offre, aux bénédictins de
Redon, le prieuré de Locoal avec des villages de la rive droite d'Etel.
Ce partage en deux des terres de la paroisse forme deux châtellenies : celle de Locoal-Auray avec le prieuré de Locoal et celle de Locoal-Hennebont avec
le territoire de Sainte Hélène et agrandi plus tard de plusieurs villages de Plouhinec.
Au 16e siècle un des hameaux de la seigneurie de Locoal-Hennebont prend le nom d'hameau de Sainte Hélène.
La commune de Sainte Hélène voit le jour en 1790 avec la réorganisation juridique des territoires voulue par le pouvoir révolutionnaire. En 1805, la
paroisse est à son tour créée.
En 1817, Le pape offre à la chapelle de la paroisse les reliques de Sainte Hélène et de Saint Etienne. La chapelle devient un lieu de
pèlerinage.
En 1944, la commune incluse dans la poche de Lorient souffre beaucoup des combats : ravagée successivement par les occupants et les alliés, les
habitations sont détruites, l'église est pillée.
Etang et moulin de Berringue
Enchâssé au milieu des pinèdes, prolongé à l'amont par de vastes zones marécageuses, cet ancien bras de mer transformé en étang
de moulin à marée est l'un des lieux les plus secrets et les plus attachants de la rivière d'Etel. Sa partie médiane, assez resserrée, est parsemée de rochers granitiques. Sa partie amont, au
contours indistincts, se fond dans une dépression marécageuse saumâtre occupée par des peuplements de jonc maritime et de scirpe maritime, auxquels font suite des prairies humides ou des landes
mésophiles plus ou moins densément plantées de pins maritimes. Le promontoire proche du village de Kervin est recouvert d'une lande sèche à asphodèle d'Arrondeau, comportant des enclaves
herbeuses où abonde Orchis morio. La principale alimentation de l'étang en eau douce est un petit ruisseau débouchant sur sa rive droite et drainant les landes humides de Berringue
.
Riche en crevettes grises grâce à la faible épaisseur de la lame d'eau et au substrat vaseux, l'étang est un milieu très productif qui participe à la
richesse biologique de la rivière d'Etel.
Ce lieu calme est très fréquenté par les oiseaux d'eau, notamment les ardéidés (héron cendré, aigrette garzette), les limicoles (chevaliers,
bécassines…), le martin-pêcheur et certains anatidés, principalement le tadorne de Belon qui niche sur le site ; des regroupements de familles de tadornes sont d'ailleurs observables en été. Les
ceintures de végétation périphériques présentent un intérêt entomologique potentiellement élevé ; on note ainsi la présence de l'argiope et de la mante religieuse, deux espèces à affinités
méridionales.