Notre première randonnée au mois de juin
La randonnée de septembre
Le domaine de Kerguéhennec, propriété du Conseil général depuis 1972, est un lieu où l'art est à l'honneur : peinture, sculpture et musique, sous
forme d'expositions permanentes ou d'événements.
Le parc du domaine présente une vingtaine de sculptures d'artistes d'origines diverses (France, Suisse, Hongrie, États-Unis,
Serbie…).
Situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Vannes, en direction de Pontivy, le château de Kerguéhennec a été construit en 1710 par l'architecte Olivier Delourme pour deux riches financiers suisses originaires de Saint-Gall mais installés à Paris, les frères Hogguer, actionnaires de la Compagnie des Indes.
En 1732, le domaine, est acquis comme terre de rapport agricole et forestier par Guy-Auguste de Rohan (1683-1760), comte de Chabot, célèbre pour avoir fait bastonner Voltaire, qui n'y réside pas. Son fils, Louis-Antoine de Rohan-Chabot (1733-1807), duc de Rohan, doit s'en séparer peu après la Révolution française. Le domaine est acquis en 1802 par le vicomte de Janzé. En 1872, il passe au comte Paul-Henri de Lanjuinais, député puis président du conseil général du Morbihan, qui fait restaurer le château par l'architecte parisien, Ernest Trilhe.
C'est le comte de Lanjuinais qui fait aménager, en 1872, le parc de 170 hectares par le paysagiste suisse Denis Bühler, auteur en 1854, avec son frère Eugène, du parc de la Tête d'or à Lyon. Les abords du château sont traités à la française, tandis que le nord du domaine est aménagé dans le genre anglais. Il abrite également un arboretum.
Le domaine passera ensuite par héritage à Marie Louise Marguerite Lanjuinais, fille de Paul Henri Lanjuinais et épouse d'Arthur Espivent de La Villeboisnet. Enfin, la fille aînée de ces derniers, Elisabeth Anne Marie Espivent de la Villesboisnet en héritera elle-même par sortie d'indivision le 12 juillet 1943. C'est elle qui le 19 janvier 1972 vendra le Château et le domaine de Kerguéhennec au département du Morbihan.
La rivière d'Étel ou ria d'Étel (en breton Stêr an Intel) est un petit fleuve côtier du Morbihan (France), qui coule dans un aber (ou ria), c'est-à-dire que sa vallée profonde est envahie par la mer à marée montante. Elle constitue une petite baie parsemée d'ilots, dont l'embouchure se situe dans l'océan Atlantique au niveau de la ville d'Étel et de celle de Plouhinec.
La rivière d'Étel prend sa source près du village de Penhoët, dans l'est de la commune de Languidic, dans le Morbihan, à environ 100 m d'altitude. Sous le nom de Rion, le cours d'eau se dirige tout d'abord vers l'ouest, jusqu'au sud de Languidic, puis oblique alors vers le sud ; il se nomme alors rivière du Pont-Roc'h.
Au niveau de Nostang, la rivière s'élargit peu à peu et l'influence de la marée commence à se faire sentir. Peu après avoir rejoint la rivière de Landévant et le chenal du Ster en Istrec à Locoal, l'aber de la rivière débute : la rivière d'Étel s'élargit fortement. La rivière est franchie entre Belz et Plouhinec par le pont Lorois et se jette dans l'océan Atlantique après la ville d'Étel. Son embouchure est caractérisée par la barre d'Étel, un banc de sable à la position mouvante.
Au total, la rivière d'Étel mesure 35,1 km. Son aber recouvre 22 km² et pénètre à l'intérieur des terres sur 15 km.