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Il fait froid et le ciel est couvert. Nous sommes 16 et sommes accueillis par Dominique et Gilbert dans leur propriété d'où démarre cette randonnée qui nous mènera vers le Blavet puis la chapelle St Michel
Pour l'instant nous sommes dans le brouillard !
Le Sourn était une trève de la paroisse de Guern, laquelle dépendait du doyenné de Kemenet-Guégan. Elle fut érigée en paroisse le 29 avril 1845 ; celle-ci comprenait les villages de Saint-Julien, Saint-Michel, Kerghorent, Kervihan, Kerbulu et le Sourn.
La commune de Le Sourn a été créée en 1869 par démembrement des communes de Guern, Napoléonville (Pontivy), Malguénac et Bieuzy, en annexant les villages de Kerdisson, Pleurit et le Rongoet au détriment de Pontivy ; Linguénec, Kermelin, Kermoisan et Kermarh-Patern pris à Malguénac et Kerdanet, le Neviet, Lescoet et Tréhonin qui appartenaient à Bieuzy
Mef... Marcel! il y a danger.
Edifice complètement reconstruit avec remplois in situ de l'édifice ancien de la 2e moitié 15e et 16e siècles. Travaux dirigés par M. Brisacier, curé de Fontenoy et architecte (archidiocèse de Tours). la chapelle Saint-Michel (1584) est située au village de Saint-Michel près du Blavet. Il s'agit d'une ancienne chapelle tréviale en forme de croix latine. En 1844, les fidèles obtiennent le statut de paroisse pour la trève de Saint-Michel, mais dès 1845 le lieu de culte est transféré au Sourn. A l'entrée du choeur, des colonnes engagées ne supportent rien. A l'extérieur, les rampants du toit sont décorés de crochets et de choux. Le porche méridional, flanqué de petits piliers à pinacles, communique avec l'intérieur par une double baie en tiers-point à trumeau polygonal, encadrée sous un grand arc brisé dont les voussures, reposant sur des colonnettes aux chapiteaux décorés de feuillages, sont ornées de rinceaux de feuilles de vigne. Le portail s'ouvre vers l'extérieur par une grande baie en tiers-point. La chapelle est couverte d'une charpente, dont les entraits et sablières, au choeur, sont sculptés. La grande fenêtre du chevet plat, à réseau flamboyant, maintient encore quelques fragments de vitraux armoriés. A l'intérieur, on remarque une piscine du XVIème siècle et des fonts baptismaux polygonaux portant un écusson d'azur à trois coquilles d'or, avec la date de 1642
KERDISSON, un premier château fut élevé là au XVe siècle. Il était en pierre de grand appareil. Il appartenait à Nicolas Rolland, puis à ses successeurs jusqu'en 1536. Il passa alors aux Fournoir, puis à partir de 1618 aux Bahuno. Les Bahuno du Liscouët datent de 1674. Un Dodun, marquis d'Herbault, de souche bourguignonne et parisienne, vint prendre femme dans la famille du Liscouët et s'établir à Kerdisson. Ses arrières-petites-nièces vendirent Kerdisson en 1962 à M. Roland de Verdun, qui le cèda en 1982.
Photo prise dans l'allée menant au manoir de Kerdisson
Il manque le seizième c'est à dire Jean-Pierre le photographe.
Un grand merci à Dominique et Gilbert pour cette balade vivifiante.
Egalement bienvenue par ce temps froid, la salle où en toute quiétude nous avons apprécié boissons chaudes et .....douceurs pâtissières!