Dimanche 12 juin, une journée ensoleillée et 27 participants pour une balade au départ des blockhaus du Bégo en Plouharnel vers le village de Ste Barbe et les dunes de Kérhilio
Le tagueur était sur place très concentré!
Piquenique
Un peu d'histoire sur le site avant le départ
Le site de la batterie du Bego compte près de 180 ouvrages bétonnés disséminés dans la dune de Plouharnel.
En 1944, elle était la plus importante batterie allemande du dispositif chargé de couvrir l’entrée de la rade de Lorient.
Lorient était une base de U-Boot, les célèbres sous-marins de l’Amiral Donitz appelé aussi les Loups Gris, qui avaient la particularité d’attaquer « en meute » les convois de navires alliés.
La batterie du Bégo comportait trois énormes canons Schneider modèle 1912 de 340mm d’une portée de 40 km
il reste aujourd’hui la quasi-totalité des bunkers qui ont abrité 700 soldats allemands. Chaque emplacement compte une citerne de 50 m3, un abri pour groupe électrogène, des réserves de munitions, un abri pour 60 servants. Sur la dune, la tour d’observation de tir, un ouvrage qui culmine à 21 m, se voit de loin.
Photos d'archives
Changement d'époque Christian !
Pendant longtemps, le village de Sainte-Barbe est resté isolé du reste de la presqu'île de Quiberon. Une cinquantaine de familles vivaient ici en clans familiaux comparables aux clans gallois ou écossais. Divisé en plusieurs quartiers, le village s'appelait alors Pen-er-Bloé, qui signifie "le bout de la paroisse" en breton.
Aujourd'hui, Sainte-Barbe fait partie des rares villages du littoral ayant conservé un bâti ancien et homogène des XVIe et XVIIe siècles. Les longères communiquent entre elles par des murets en pierres sèches et d'étroites venelles tandis que les fontaines, fours et lavoirs rappellent les us et coutumes d'un autre temps.
La Bataille de Sainte Barbe
Les Chouans, mis en déroute à la bataille de Carnac, s'étaient repliés sur la presqu'île de Quiberon. Puisaye cependant, ne voulut pas en rester là, il parvint à convaincre d'Hervilly de lancer une contre-attaque pour reprendre Sainte-Barbe. Le 8 juillet, à deux heures du matin, 600 Chouans de Tinténiac et Cadoudal, épaulés par 2 000 émigrés passèrent à l'attaque. Les premiers s'emparèrent des avant-postes. Les républicains de Humbert, d'abord surpris, répliquèrent avec l'artillerie, les transfuges républicains du Royal Louis prirent alors la fuite et jetèrent la confusion dans leurs rangs. D'Hervilly ordonna alors à ses troupes de faire retraite, Puisaye dut faire de même. Peu d'hommes avaient été tués lors de l'affrontement mais Sainte-Barbe était définitivement aux mains des Républicains. Le général Louis Lemoine se chargea de l'occuper avec les 5 000 hommes de la division de Rennes. Les forces républicaines étaient alors, selon le représentant Guezno, de 15 000 à 16 000 hommes
Une vraiment belle journée mais maintenant je plie les gaules...non la table et je rentre me mettre au frais.