Nous sommes 25 à suivre Jean-Pierre sur ce circuit aux environs du château de Manéhouarn. Quelques gouttes au départ pour se mettre dans l'ambiance, une météo complaisante jusqu'à la fin de la pause café et la grosse averse pour nous obliger à reprendre les voitures pour le retour.
Le château de Manehouarn, signifiant "colline de fer" en Breton, se situe sur la route de Quimperlé RD 2 à environ 1 km du centre de Plouay.
La seigneurie et le château appartinrent à la famille de Pluvié durant plus de cinq siècles, de 1460 à 1985.
Les Pluvié furent Seigneurs de Ménéhouarn et de Kerdrého (paroisse de Plouay), de Kervio (paroisse de Plumelec), de Kerléau, du Moustoir, du Vieux - Château et de la Ville - Martel. Ils portent " de sable au chevron d'or, accompagné de trois roses de même" et étaient présents aux "montres" de Plouay de 1441 à 1536. Parmi les menbres de cette famille, notons: Eon, vivant en 1441, qui épousa Jeanne de Lopriac ; Payen, son fils, vivant en 1470 et marié à Catherine de Kermérien ; Guillaume, fils des précédents, qui épousa Jeanne du Pou en 1499. Deux de leurs successeurs furent pages du roi Louis XV en 1739 et 1741.
C'est Jean-Toussaint de Pluvié, capitaine de cavalerie au régiment de Clermont-tonerre, qui fit édifier, au XVIIIè siècle, le château actuel et sa chapelle domestique, toujours entretenue et dédiée à Notre-dame de Sion.
Une chapellenie avait été fondée en 1705 par Anne du Bouëtiez, dame de lieu. Elle fut augmentée en 1760 par son petit fils Jean-Toussaint, de manière à avoir une messe chaque semaine.
C'est Jacques-Jean de Pluvié, seigneur de Ménéhouarn, qui donna ,en 1781, un terrain à la paroisse pour y établir un nouveau cimetière. En contrepartie, il demanda qu'à chaque inhumation on récite un "Pater" et un "Ave" pour lui et sa famille.
En 1985 le domaine de Ménéhouarn est acquis par la ville de Plouay, qui a entrepris la restauration de la demeure et réfléchit à son utilisation.
Actuellement le château est hors d'eau, ainsi que la belle chapelle domestique placée en face de la façade principale. Il existe de vastes dépendances et communs. Le grand parc est inscrit dans un large espace, dont le mur d'enceinte est partiellement conservé ; il est en cours de rénovation : deux étangs, alimentés par un ruisseau et une source, ont été remis en eau et l'allée d'accès a été replantée en hêtres.
Un bon bol d'air qui nous a fait du bien!
Prochaine sortie à Hennebont avec not'Jean le 11 mars... et avec du soleil.