Ce dimanche 12 avril, Claire nous a organisé une balade d'environ 13 kms entre terre et mer sur Saint Armel
dans la presqu'île de Rhuys. Ambiance conviviale comme d'habitude, air iodé, soleil généreux...que du bonheur! Merci à elle.
L'orchis mâle (Orchis mascula), encore appelée satyrion mâle est une espèce d'orchidée terrestre européenne.
Les feuilles basales en rosette, sont oblongues et étroites, souvent tachées de brun-pourpre. L'inflorescence est un épi allongé de fleurs pourpres, parfois roses. Les fleurs apparaissent à l'aisselle de bractées aussi longues que l'ovaire. Les sépales latéraux sont écartés vers l'extérieur alors que le sépale supérieur et les deux pétales latéraux sont ramenés en casque au-dessus du labelle trilobé, formant grossièrement un losange, au centre plus clair et tacheté. L'éperon est dressé et aussi long que l'ovaire.
Espèce précoce: avril-juillet suivant l'altitude. Fleurs à l'odeur désagréable d'urine de chat.
Plante de pleine lumière à mi-ombre: bordure des haies, broussailles, lisières, bois clairs.
Plante commune dans toute l'Europe sauf bordure méditerranéenne.
En France métropolitaine, l'espèce est classée "LC" : Préoccupation mineure 1 mais elle fait l'objet de réglementations au niveau européen et de protections locales : voir site : INPN
Pissenlit (ou Dent-de-lion) est un nom vernaculaire ambigu en français. On appelle « pissenlit » diverses plantes à tige généralement creuse et dont l'inflorescence est un capitule plat et jaune. Ce capitule est généralement à fleurons ligulés. C'est la couleur jaune du capitule et sa forme plate qui déterminent généralement l'emploi du nom « pissenlit » pour désigner telle ou telle espèce.
Les pissenlits « véritables » sont des espèces du genre Taraxacum. Des espèces d'autres genres de la famille des Asteraceae peuvent prendre néanmoins ce nom vernaculaire.
Les espèces du genre Taraxacum sont des plantes dicotylédones anémocores.
C'est le genre des pissenlits véritables, même s'il existe dans ce cas des « pissenlits blancs » (comme Taraxacum albidum).
Les akènes à aigrettes que produisent souvent les espèces de ce genre sont très connus. Il est traditionnel de souffler dessus pour les voir s'envoler.
Ce sont des plantes vivaces, de plein soleil ou mi-ombre, à racine charnue pénétrant profondément dans le sol (plus de 50 centimètres), ce qui leur permet de résister au gel intense des régions froides (Russie, Canada). Dans ces régions, la partie aérienne meurt à la fin de l'automne, mais repousse dès la fonte des neiges, et la floraison survient une vingtaine de jours après la repousse ; une autre floraison de moindre importance se produit parfois en fin d'été.
Les feuilles (très riches en vitamine C et β-carotène), les fleurs et les racines des pissenlits dits « communs » ou « officinaux » sont également consommées (voir salade de barabans). On remarquera que « pissenlit commun » est également une appellation vague qui regroupe plusieurs espèces, qu'il est parfois difficile de différencier.
Certaines de ces espèces formaient l'agrégat d'espèces Taraxacum officinale agg. Cet agrégat a été abandonné et les espèces sont maintenant réunies au sein d'une des sections du genre Taraxacum, la section Ruderalia. Le pissenlit officinal peut être utilisé comme complément à la médecine conventionnelle, de par ses vertus diurétiques (d'où son autre nom vernaculaire le Pisse-au-lit) et dépuratives.
Les scilles ou jacinthes des bois sont des fleurs printanières de sous-bois qui se composent d'une hampe florale portant des fleurs bleu violet en forme de clochettes dentelées, du plus bel effet. Autour de cette hampe florale s'organisent des feuilles longues, fines et lisses au port retombant, qui sont semi-persistantes.
Il s'agit d'une vivace à bulbe qui trouve son origine dans le bassin méditerranéen. Différentes variétés existent notamment le scille du Pérou qui produit, lui, de grosses inflorescences rassemblant de très
nombreuses petites fleurs bleues